Nous continuons notre série d’interviews des hommes et des femmes qui font la Compagnie Les Enjoliveurs.
Après Jérôme, voici Guillaume !
Bonjour Guillaume, pouvez-vous vous présenter en quelques mots pour les lecteurs et lectrices du blog des Enjoliveurs ?
Bonjour, je suis artiste et technicien polyvalent dans la compagnie. J’ai participé à toutes les créations de la compagnie Les Enjoliveurs et je peux intervenir soit dans l’entretien et la maintenance des spectacles, soit en tant qu’artiste.
Comment êtes-vous entré au sein de la Compagnie les Enjoliveurs ?
Je suis entré dans la compagnie pour la création de vidéos en tant que support promotionnel des spectacles. Comme je suis aussi musicien, comédien et constructeur, j’ai très vite été intégré dans la compagnie pour mon côté polyvalent.
Quel est votre rôle chez les Enjoliveurs ?
Je suis en quelque sorte l’homme à tout faire de la compagnie. J’entretiens les locaux et le matériel, j’apporte un conseil technique aux artistes, je peux remplacer quelques personnes en régie, m’occuper de la manipulation des chars de déambulation ou bien encore faire de la percussion et de la comédie.
Quelles sont les principales difficultés que vous rencontrez dans la construction des décors de la compagnie ?
Je pense que le plus difficile est de concilier des budgets d’investissement réalistes pour un spectacle et le temps de construction qui peut s’allonger à l’infini si nous le pouvions. En gros, nous voudrions pouvoir disposer de plus de temps et de moyens. Mais nous avons toujours réussi les paris que nous avons pris. C’est la réalité de la plus grande partie des compagnies.
Quelles sont les satisfactions que vous tirez de cette activité ?
La première sortie d’un spectacle est stressante, mais après la représentation, nous sommes fiers de nous, malgré un long labeur. Et nous éprouvons toujours un immense bonheur de voir la réaction du public. Car nous construisons du rêve pour toutes les personnes qui viennent nous voir.
Votre meilleur souvenir au sein de la Compagnie ?
Les tournées délirantes du bobsleigh, les yeux émerveillés du public au passage de Pachy ou des Poppin’s. En fait j’ai beaucoup de “meilleurs souvenirs”.
Si je vous demande le pire, peut-être allez-vous me parler de la pandémie. Comment avez-vous vécu cette période ?
Je trouve très triste d’avoir mis la culture en retrait et de la relayer au dernier plan de nos besoins. J’ai constaté que la grande majorité des personnes avait envie de contacts humains, et le spectacle en général aurait pu combler ce manque avec notamment des spectacles en extérieur.
Quels sont vos prochains projets pour la Compagnie ?
Toujours les mêmes. Créer 2 spectacles par an, améliorer nos compétences, et s’amuser de plus en plus.